La fresque (2025)
6/06/25
« Tôt ou Tard présente, un album avec des ombres au loin, des corps émouvants, des silhouettes… ». Six ans après Panorama, le chanteur cinéaste au coeur battant Vincent Delerm élargit encore son travelling sentimental avec La fresque. Un huitième album dont la chanson-titre parlée, sur un arrangement tout en palpitations électroniques et cordes emportées signé French 79, tient lieu de générique de début. L’ouverture d’une longue fresque en quatorze tableaux qui défilent et autant de variations musicales, de la pop empourprée et orchestrale aux ballades bleu-nuit, enveloppe d’ombres et de lumières réalisée par Jean Sylvain Le Gouic (Juveniles), Paco Del Rosso, French 79 et Rémy Galichet (également aux arrangements), pour des textes où résonne comme jamais tout l’art delermien ultrasensible. Il y est question de La vie, la mort, l’amour, d’un Lonesome cowboy et des solitaires qui font nombre sans le savoir, d’un mot japonais qui dit l’exaltation des rencontres, d’un Paris d’illusions et des Pyrénées du pire des drames, et même de Madonna. Fragments d’existences, la sienne et celle des autres, de visages et de voix en kaléidoscope qui forment un tout. Une fresque. Inoubliable.